Il existe deux familles de peurs :
- La peur de l’antenne intérieure (ton radar), qui te protège d’un danger réel, ici et maintenant. Elle est importante à écouter, comme toutes les émotions de l’antenne intérieure.
- La peur mentale, elle, qui parle du passé ou du futur et qui se branche toujours sur tes blessures.
Les peurs mentales les plus fortes sont celles des blessures d’insécurité, qui sont l’abandon et le rejet.
La blessure d’abandon a peur du vide, de la solitude et du silence, pouvant mener à la folie.
La blessure de rejet à peur de l’inconnu, des imprévus et des changements de dernière minute, peurs elles-mêmes ancrées dans une peur profonde de ne plus exister et de la mort.
Les autres blessures, celles d’oubli de soi (humiliation et invisibilité) et écrans (désillusion et défiance), sont des formes transformées des deux blessures d’insécurité. Voici comment :
- La blessure de rejet, lorsqu’il y a un réel désir de ne plus souffrir de la peur de ne plus exister, peut devenir une blessure d’invisibilité ou une blessure de désillusion.
Lorsqu’on accepte de ne plus exister, de devenir invisible, la peur se transforme en une peur de blesser ou de contrarier l’autre, car il existe une peur profonde de décevoir l’autre et d’être rejeté·e. La blessure d’invisibilité prend le dessus et fait tout pour ne jamais être rejeté·e, quitte à éteindre sa lumière.
A contrario, lorsqu’on décide de fermer son coeur, la blessure de désillusion devient dominante et la peur se transforme en une peur d’être déçue… et de devoir rejeter l’autre si c’est trop décevant.
- La blessure d’abandon, lorsqu’il y a un réel désir de ne plus souffrir de peur du néant et de la folie, peut devenir une blessure d’humiliation ou une blessure de défiance.
Lorsqu’on accepte ce néant et cette folie, la peur se transforme en une peur de faire honte ou pitié, et de ce fait, d’être abandonné·e. La blessure d’humiliation prend le dessus et fait tout pour ne pas être abandonné·e, quitte à accepter l’inacceptable.
A contrario, lorsqu’on décide de fermer son coeur, la blessure de défiance devient dominante et la peur se transforme en une peur que les autres ne soient pas fiables et de finir par les abandonner.
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Et maintenant ?
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