Certaines pensées semblent anodines… mais en réalité, elles sabotent notre élan, notre énergie et notre capacité à manifester ce que l’on désire profondément.
Et si derrière chaque pensée toxique se cachait une blessure encore active ?
Je te partage ici 6 pensées toxiques qui nous bloquent, et le mécanisme de blessure qui les alimente.
Pensée toxique #1 : « Il faut être sûr·e du bon chemin avant de commencer. »
Derrière cette pensée se cache souvent une blessure de rejet, avec son besoin de certitude et de prévisibilité. On veut tout comprendre, tout planifier, tout contrôler… avant même de faire un pas.
Mais voilà : le chemin se révèle en marchant. On n’a pas besoin de tout savoir à l’avance. On a simplement besoin d’être au clair sur l’expérience de vie qu’on souhaite vivre (liberté, amour, paix, intensité…) — et d’oser avancer en direction de cette intention.
Chaque action nous apporte de nouvelles informations. La clarté vient du mouvement, pas de la réflexion seule.
💡Il est impossible de garantir un résultat avant d’y aller, en revanche il est important d’être conscient·e des risques et de sa propre tolérance à ceux-ci. On ne peut pas être sûr·e du chemin, mais on peut être sûr·e que les risques valent la peine de s’engager sur ce chemin.
Pensée toxique #2 : « Si c’est le bon chemin, ce sera facile. »
Pas nécessairement.
Ce mythe est renforcé par une blessure de défiance. On veut que les choses soient fluides, portées par des signes et des synchronicités, et dès que c’est inconfortable, on doute de tout.
Mais même le bon chemin comporte des obstacles. Seth Godin parle de la traversée du désert : cette phase où tout est flou, difficile, épuisant. C’est normal.
💡 Ce qui compte, ce n’est pas que ce soit facile. C’est que ce soit digne d’intérêt. Si ça soutient ton grand but, ça vaut la peine.
Pensée toxique #3 : « Il faut que tout soit réglé avant de commencer. »
Non. Il faut juste régler ce qui t’empêche d’avancer maintenant.
Cette pensée vient d’un besoin de perfection, souvent ancré dans la blessure de désillusion. On veut que tout soit parfaitement en ordre avant de bouger.
Mais en réalité, tu peux commencer à écrire ton livre avec juste un coin de table dégagé. Tu peux lancer ton projet sans avoir tout réglé.
💡 Imagine que tes blocages sont des élastiques attachés à toi. Le premier qui tire, c’est celui-là qu’il faut libérer. Pas tous les autres.
Pensée toxique #4 : « Il faut se laisser guider par le plaisir. »
Attention. Ce n’est pas toujours ton cœur qui parle.
Ce peut être une réaction d’évitement de la blessure d’humiliation, qui rejette toute contrainte. On devient allergique à la discipline, et on confond plaisir et absence de contrainte.
💡 La clé est d’instaurer une discipline libre. Par exemple, créer une routine matinale avec plusieurs formats (2, 15, 30 ou 60 min) et en choisir une selon son humeur. On garde ainsi le rythme, sans se sentir enfermé·e.
Pensée toxique #5 : « Ça finira par s’arranger tout seul. »
C’est rarement le cas.
Cette pensée est typique d’une blessure d’abandon, qui voudrait qu’un miracle se produise, ou qu’un autre fasse les choses à notre place. Mais ton pouvoir, c’est à toi de le reprendre.
💡 L’univers agit comme un amplificateur. Il multiplie ce que tu fais. Si tu fais un pas, il t’en offre deux autres. Mais si tu fais zéro… il multiplie ce zéro, pour obtenir toujours… zéro.
Pensée toxique #6 : « Le plus important est d’être utile aux autres. »
Pas si cela te vide de ton énergie.
Cette pensée est souvent nourrie par une blessure d’invisibilité, qui cherche à être indispensable pour mériter une belle place. On s’oublie, on se donne, on dit oui aux autres… et on dit non à soi. Rory Vaden écrit : « Tu es toujours en train de dire non à quelque chose. Assure-toi que ce ne soit pas à ce qui compte vraiment. »
💡 Manifester demande de l’énergie. Si tu la donnes à tout le monde sauf à toi-même, tu ne pourras pas créer ce qui compte vraiment pour toi.
Et maintenant ?
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