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SOFIA, LES MÉMOIRES CELLULAIRES ET LA BLESSURE DE DÉFIANCE.

YIN COACHING

Une blessure d’abandon, qui craint la solitude, se transforme en blessure de défiance lorsque notre coeur est brisé du fait de la séparation. Nous érigeons une protection autour de ce choc émotionnel, le coeur se ferme et la méfiance s’installe. Là encore, tout comme celle de désillusion, cette entaille nous poussera à rester seules plutôt que de prendre le risque de souffrir à nouveau.

Mais si nous choisissons d’être en relation, nous refuserons de porter la responsabilité qu’elle implique, tant l’engagement symbolise le risque de se faire encore avoir. Être en couple, certes, mais selon nos règles. Guérir cette entaille nécessite de prendre conscience des mémoires cellulaires de ce choc de trahison, afin de les évacuer, puis de récupérer la responsabilité de nos actes,  car sans le savoir, nous aussi, par peur d’être blessées, blessons. Mais parfois, ces mémoires cellulaires résultent d’un héritage transgénérationnel et non d’une épreuve que nous avons vécue. Plus encore, parfois, en tant que femme, nous avons été trahies par une autre femme et non par notre conjoint.

L'histoire de Sofia


« Khadija, l'arrière grand-mère de Sofia a été trahie par sa meilleure amie et son mari, qui sont tombés amoureux l'un de l'autre sous ses propres yeux. Sofia a toujours cru que son ancêtre avait souffert de la trahison de son époux, alors que Khadija a plus souffert de la perte de sa confidente que du divorce. Sofia a hérité cette douloureuse entaille qui l’a empêchée, à son tour, d’offrir sa confiance aux femmes qu’elle connaissait.

Lorsque Sofia a pris conscience de l’histoire de cette trahison féminine, elle a compris l’origine des schémas répétitifs qui se jouaient avec les femmes de son entourage professionnel et amical. Parfois, mettre en lumière un noeud énergétique, permet de le défaire. Après cela, Sofia a pu accéder à la blessure d’abandon, féminin lui aussi, qui était cachée en-dessous de celle de défiance. Sofia est ce que l’on appelle, une jumelle survivante. Sa soeur est partie avant de naître. Même si son cerveau (était-il déjà formé ?) ne s’en souvient pas, ses cellules ont gardé l’empreinte de cette compagne intra-utérine. Comment le sait-elle avec certitude ? Sa mère se rappelle avoir saigné au troisième mois de grossesse, mais à l’époque, en l’absence d’échographie, cette dernière s’est contentée de repos et de prières pour que le bébé tienne. Ensuite, une constellation est venue confirmer l’existence d’une jumelle perdue. Depuis, Sofia parvient à tisser des liens sereins avec de nombreuses femmes. »